Et où l’essentiel de l’art se dispose comme une procédure d’accompagnement plus ou moins ludique ou mortifère d’un monde vorace et corseté, je n’ai trouvé personne à ce jour, du côté des galeries et des institutions culturelles, qui soit curieuse de montrer mon travail. Vouant celui-ci à la forclusion, comme s’il était un corps étranger au « contemporain » et devait demeurer exclu du champ de l’interlocution.
A distance des bornages d’un art officiel, je tiens pour possible la rencontre avec les « quelques-uns » qui, ne désespérant pas de la peinture, me permettront de produire une présentation de mes travaux qui vaille.
Un travail qui n’a de cesse d’œuvrer à hauteur de ce qui affirme sans ambages que dans un monde d’autres ressources existent que la perpétuation et la manipulation de son pesant « il y a ».
28 Juin 2012